Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03 février 2009

Discours du Président de l'ANFTECH au colloque de Rennes en coopération avec l'AEET.

 

En tant que Président de l’Anftech je tiens à remercier l’équipe de chercheurs et d’organisateurs qui ont permis la réalisation de ce colloque. Je remercie bien sûr Serge Richard a qui j’ai succédé et qui a lancé ce projet.

Je rappelle que l’Anftech est une jeune association qui réunit principalement les formateurs d’IUFM qui interviennent dans la formation des professeurs de technologie. Cette association permet d’échanger nos points de vue afin d’harmoniser les formations liées à la préparation au professorat de technologie et à la mastérisation.

 

Je vais essayer pour l’ouverture de ce colloque de traduire fidèlement la réflexion de nos adhérents par rapport à l’enseignement de la technologie et aux recherches qui en découlent.

Mon discours se construit suivant deux axes :

- La technologie discipline toujours en mutation.

- La dichotomie entre les recherches et les enseignements

- La technologie est encore une jeune discipline qui fêtera bientôt ses 25 ans. Par rapport aux nouveaux programmes qui seront appliqués dès septembre 2009 on peut dire quelle continue sa mutation. Toutefois on peut aussi s’interroger quand on sait que toute modélisation a pour point de départ la stabilité[1]. Par conséquent s’il n’y a pas de stabilité on ne peut pas bâtir de modèles.

Alors est-ce que la technologie doit continuer de se métamorphoser sans que la chrysalide ne devienne jamais un papillon ?

- Sur le terrain des enseignements de la technologie on ressent une véritable dichotomie entre les recherches faites en technologie et les enseignements liés à cette discipline. Nous avons l’impression que la recherche n’est pas assez prise en compte afin de donner à la technologie une véritable valeur ajoutée. Ainsi beaucoup de commissions ministérielles portant sur la technologie n’associent pas suffisamment de chercheurs. Au final on se retrouve avec une discipline hybride qui perd son identité d’origine.

 

J’espère qu’un colloque d’une telle envergure qui réunit le noyau dur des chercheurs, des formateurs et des experts en technologie sera mieux pris en compte à l’avenir. Beaucoup parmi vous sont des ambassadeurs de la technologie, vous avez œuvré pour cette discipline vous êtes des jeunes chercheurs et certains sont déjà reconnus par les instances internationales. Alors faites en sorte de stabiliser cette discipline afin que la chrysalide devienne un beau papillon. Alors, seulement ce jour là on pourra commencer à penser à « l’effet technologie »

Je vous remercie, chères et chers collègues, pour votre attention et je vous souhaite un bon colloque avec des échanges fructueux.



[1] Stabilité : il est évident que la discipline doit évoluer sans cesse pour toujours garder son attractivité, toutefois la politique de son évolution et de sa transformation ne doit pas perdre de vue les démarches et les paradigmes de base. Il faut que tous les acteurs soient bien d’accord sur la définition même de cette discipline qui contribue à améliorer la culture générale du citoyen.